Le CFJM, issu de la fusion du CRFJ et de la FCJ en 2013, a fêté hier les 50 ans de la formation des journalistes lors d’une soirée qui a réuni de nombreux acteurs des médias romands. Ponctuée de plusieurs animations et d’un débat sur l’impact du numérique sur le journalisme, la soirée a également été l’occasion de présenter le nouveau cursus axé sur le multimédia.
Une centaine d’acteurs de la presse romande ainsi que plusieurs personnalités, dont le syndic de Lausanne Daniel Brelaz, se sont retrouvés hier au BCV Concert Hall de l’HEMU pour souffler les cinquante bougies de la formation des journalistes en Suisse Romande. À cette occasion, quelques anciens directeurs de l’entité étaient présents. Notamment Jean-Claude Nicole (premier directeur de la formation professionnelle 1965-1971), Daniel Cornu (Directeur du CRFJ 1993 – 2004) et Eliane Ballif (Directrice du CRFJ 2004 – 2013).
Cet anniversaire à été, en plus d’une belle opportunité de célébrer ce demi siècle d’existence, l’occasion de débattre de l’évolution des médias dans l’ère du numérique. Le comédien Vincent Kucholl, invité surprise de la soirée, était fondu dans son personnage grinçant de responsable commercial d’un grand groupe Suisse de presse. Il a pu dépeindre, avec son humour aiguisé, l’univers actuel dans lequel évoluent les journalistes et les potentielles évolutions de la profession.
Ponctué de plusieurs intermèdes musicaux, joués par des musiciens de l’HEMU, la soirée a également été l’occasion pour Marc-Henri Jobin (actuel directeur du CFJM) de présenter la nouvelle formation multimédia qui doit être dispensée aux stagiaires journalistes dès février 2016.
En dernière partie, les participants ont pu suivre un débat intitulé « L’impact du numérique sur le journalisme », modéré par le journaliste de la RTS Eric Guevara-Frey et en présence de Laurence de Charette (directeur de la rédaction du Figaro.fr, à Paris), Jon Henley (journaliste et grand reporter au Guardian, à Londres) et Yves Thiran (chef de rédaction Nouveaux Médias à la RTBF, à Bruxelles). Particulièrement animé, le débat a sollicité de nombreuses questions.
La soirée s’est ensuite poursuivie de manière informelle et décontractée autour d’un buffet dinatoire.