
Pendant huit ans, dans le Nouvelliste du samedi, un professeur de philosophie, un prêtre et un journaliste prennent position sur les grandes questions d’aujourd’hui. Publiées de 1998 à 2005, leurs chroniques abordent des problèmes comme la guerre en Irak, la crainte de l’Islam, les manipulations génétiques, le conformisme journalistique, la venue du Pape en Suisse, la défaillance de l’école.
Précision importante: les auteurs se posent comme trois esprits chrétiens, « et même un peu papistes » (dixit François Dayer, ex rédacteur en chef du journal, préfacier du livre). Le fait est qu’à l’origine de ces chroniques, on trouve la volonté du journal valaisan de retrouver ses racines chrétiennes, « toujours inscrite en frontispice de la charte rédactionnelle ».
A travers leurs interventions, les trois penseurs s’efforcent donc de cultiver, de célébrer, ou de ramener à la vie certaines valeurs morales: la défense de la vie humaine dès sa conception, l’idéal de sainteté, l’exigence morale, le refus du relativisme, la défense d’un républicanisme de droite. Le point de vue est partial, mais il s’assume comme tel. Il est par ailleurs clair, étayé, mené par de belles plumes impatientes de créer le débat.
Pierre-Louis Chantre
Éditions Saint-Augustin, 328 p.